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une de mes premières "motos"

Terrot 250 PU

 

Découverte dans un tertre au fin fond du cantal à la fin des années 70, cette Terrot 250 PU m'a servi hélas, vu son état, de magasin de pièces détachées afin d'en compléter une autre.

ma première moto (complète) fut une 125 Automoto de 1947 avec laquelle je fis mes premiers tours de roues

Gnome & Rhone Major 350 1935

Découverte en 1978 pendant mon service militaire, c'est ma première vraie moto ancienne.

Gardée "dans son jus" elle a été de toutes mes sorties dans les années 80/90 : Dieppe, Lisieux, etc..

Son ancien propriétaire parisien l'avait remisée suite à une chute (la fourche avant est toujours voilée) dans un sous sol parisien pendant 25 ou 30 ans ou elle m'attendait pour recommencer de nouveaux voyages.

Elle avait été cachée verticalement dans une cheminée pendant la guerre afin d'étre soustraite aux réquisitions de l'occupant allemand.

Seule une tige de soupape gommée l'empêchait de tourner à nouveau.

A son guidon j'ai fait deux Paris/Bourges dans les années 80, et d'autres sorties plus locales

Recemment les caoutchoucs Neiman de la suspension avant ont rendu l'âme après plusieurs générations de bons et loyaux services.

J'en ai de nouveaux à disposition mais désespère de les monter sans notice car il faut "écraser" l'avant de la moto pour glisser les anneaux de rappel.

Si quelqu'un connait une autre technique ? montage anneaux Neiman

 

 

BMW 750 type R16 1934

Texte à venir.

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AUTOMOTO AP26L 1936

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Cette moto complète a été achetée via les annonces en 1990

Elle a toute une histoire et seulement  3000 kms dans les pneus

Je lui ai évité une mort certaine car elle devait être transformée en chopper !

C'est un gendarme qui la vendait du coté de fontainebleau dans les colonnes du Magic puces de Moto Journal. Tout une époque !

Arrivé le premier avec ma vieille ami 8 break, j'en ai eu la primeur. J'apprenais que cette moto avait été la propriété d'un chatelain des environs. Elle n'a que 3000 kms au compteur !

par contre elle avait été volée par des romanichels qui l'avaient abandonnée dans la neige d'ou les chromes qui se détachent. C'est le gendarme en passant par là qui s'est inquiété de savoir a qui elle appartenait.

Cette Automoto 350 type AP26L de 1936 est l'équivalent de la Peugeot P112 mais en version Luxe entièrement chromée.

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LA CYCLETTE 1922

Décrochée des poutres d'une grange !

Dans son jus et complète en attente de restauration

 

 

Les usines des cycles et automobiles Val d'or situées à St Cloud produisirent dans les années 20 outre ce groupe propulseur pour petite moto des perceuses et ustensiles divers.

Le petit bloc moteur compact de 93 cc peut être livré en "kit" dans sa caisse pour motoriser toute bicyclette, tandem ou bien monté dans une partie-cycle "maison" donnant une moto complète ne dépassant pas les 30 kg pour satisfaire à la réglementation des bicyclettes à moteur. Le poids du kit complet seul référence "000" livré en caisse : 13 kilos

Devant la concurrence le slogan de la marque sise au 22 Bd de Grenelle à Paris était "En achetant votre Cyclette, vérifiez-en bien l'origine. Méfiez vous des similitudes de noms et de mauvaises imitation qui ne sont même pas françaises !" Des bicyclettes à moteur figureront aux catalogues Armor, Labor et Thomann ; en fait la motorisation est 100% Cyclette !

1924

les Cyclette "motos intégrales" étaient disponibles sous 6 versions : homme, femmes à cadre ouvert puis déclinées en versions "standard" "luxe" "grand tourisme" et même une "grand sport" ! Les deux dernières recevaient une fourche avant élastique (pendulaire) Munro Saxon et un réservoir de plus grosse contenance. Le moteur de 93 cc serait alors un 100 cc !

Il y eut également une version course avec petite poulie jante AR pilotée avec succès par M. Lezin lors de courses à Gaillon, Gometz le Châtel mais surtout au Parc des Princes en 1922 ou il remporte toutes catégories avec Montmartin et Héros le Grand Prix des Bicyclettes à moteur.

Rachetées par Alcyon les Cyclette finiront leur carrière au sein du groupe Gentil. Ets Gentil et Cie, Rue JP Timbaud, Courbevoie (seine) 81 Avenue de la Grande Armée, Paris 16°

1928

La marque Cyclette réapparaît un temps avec le jeune Roger Perotte âgé de 28 ans comme directeur de compagnie accompagnée de motos à moteurs 4 temps Chaise en 350 et 500 cc.

1931

sera la dernière apparition de la Cyclette au catalogue de Boulangier 1 rue d'Issy à Billancourt avec un carburateur plus classique, celle-ci n'a plus grand chose à voir avec les origines. (Moto Revue 417 Mars 1931)

 

La Cyclette 1922 modèle "Homme"

bloc moteur monocylindre DEUX TEMPS 93 cc (51 mm x 45 mm) . PUISSANCE 1 1/2 HP à 2000 tr/mn . ALIMENTATION carburateur automatique a niveau constant boisseau à guillotine commandée par crémaillère . ALLUMAGE magnéto HT GRAISSAGE par mélange EMBRAYAGE à friction (cône métallique) commandé par manette au guidon - accélérateur et décompresseur jumelés sur la même commande - TRANSMISSIONS primaire chaîne (sous carter étanche) et finale par courroie trapézoïdale ou à maillons cuir - ROUES à rayons renforcés de 65 cm PNEUS 650 x 42 - FREINS à patins sur roue avant et arrière - POIDS du kit complet 13 kilos - POIDS de la moto 27 kilos - mise en route par pédalage - arrêt par décompresseur VITESSE MAXI 70 km/h

Afin de vanter la simplicité d'utilisation des Cyclettes la firme n'hésite pas à "utiliser" le propre fils du directeur alors âgé de 10 ans au guidon d'une Cyclette en solo ou attelée d'un side-car léger en osier. Ces photos illustreront les colonnes de Moto Revue. Les commandes se résument en effet à un levier de gaz/décompresseur et des freins type vélo. image Bibliothèque Nationale  DR

Le moteur de la cyclette était également disponible en KIT livré dans une caisse bois.Le kit comprenait le bloc moteur, le réservoir, le carburateur, la courroie et la poulie jante en morceaux !

Il permettait de transformer toute bicyclette en moto ... Cyclette !

Terrot 350 HSSE 1930

La 350 HSSE le jour de son achat ramenée en plusieurs morceaux.

Semi démontée elle fait pitié, elle semble complète, mais en fait il manque des pièces, (pas mal) et a subit des démontages sauvages, mais elle possède sa carte grise.

 

Arrivé chez moi quelle surprise de l'eau coule du moteur, très mauvais signe sachant que la moto a été stockée dans un vieil appentis breton en ruine ... Le moteur est bloqué .. ouille ouille ouille

Je noie le moteur de dégrippant et 15 jours plus tard patiemment il se libère enfin ! Je vais pouvoir la remiser ainsi en attendant de la compléter

Premier remontage  à blanc pour lister les pièces qui manquent.

 

 

 

Mais présentation de la bête:

 

La Terrot HSSE est une des premières Terrot à adopter les boitiers de culbuteurs "enfermés"  et étant une spuper sport elle reoit une pompe à huile double débit pour un graissage à carter sec. La partie cycle est celle des précédentes HSSO2 avec "boite portée" type "4 attaches"

 

Fiche technique : 350 HSSE  (Super Sport Enfermés)1929/31
Moteur 4 temps 70 mm x 90 mm 346 cc à culbuteurs et double échappement.
Tdc 5,8 à 1 , puissance environ 14 chevaux à 5000 tr/mn. Culasse fonte, boitier axes de culbuteurs étanche en aluminium, Tiges culbuteurs sous colonettes, Graissage: Pompe à huile Pilgrim double débit carter sec. - Carburation 25,4 mm - Boîte TT renversée 4 attaches .- Débrayage et mise en marche .- Transmission par chaînes.- Amortisseurs sur le moteur et sur la boîte.- Fourche à parallélogramme (type Druid 160 mm large) avec amortisseurs.- Frein de direction.- Cadre semi-berceau.- Réservoir en selle 11 litres.- Réservoir d'huile séparé 2 l. 700.- Pneus ballon 27 x 4.- Freins de 170 mm dans les moyeux.- Porte-bagages avec 2 sacoches à serrure et boîte à chambre à air.- Genouillères caoutchouc. Garde-boue 160 mm - Repose-pieds caoutchouc.- Guidon TT réglable. Vitesse 115 km/h (130 km/h au benzol et Tdc 6,5 à 1)
Prix HSSE 6200 frs en 1930 (HSSO1 5500 frs et HSSR 5850 frs)
N° de cadre 94 231 (aout 1929) à 126 144(1931) recensement T C Pyreneen


 

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Remontage à "blanc" de la HSSE

La boite de vitesse absente sur la photo, est dans une caisse en "vrac".

 

depuis j'ai complété la machine "à blanc"

porte bagage, bagues échappement, armature de selle, grippe genoux, silencieux aluminium  coulé (chambrier), guidon leviers, phare Marchal Trilux béquille arrière et ses vis, etc..le prochain post sera les 2 tubes d'échappement chez chambrier avant redémontage complet de la bête!

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Peugeot P101 B

175cc 1923

Découverte dans un "bon jus" lors d'une brocante j'ai juste refait le cuir de la selle et changé les pneus.

La boite de vitesses à 2 rapports à mains est une Picart . Cette moto a été essayée dans un numéro de feu la revue Chroniques motos.

Les motos  peugeot type P101 on existé en version à transmission finale à courroie puis à chaîne

MONET GOYON 350 LS4L

Tout commence en 1989, je lorgnais sur le compresseur à air “maison” qui tronaît à l’entrée de l’atelier de mon oncle Jean-Marie Courchinoux en Auvergne près d’Aurillac. Il s’agissait d’un 500 Monet & Goyon L5A. il parlait de s’en séparer depuis l’achat  d’un “vrai” compresseur pour gonfler ses pneus.

Connaissant ma passion pour les vieilles motos mon oncle me révéla que son frère possédait un autre vieux moteur de moto. Ce serait tout ce qui lui restait de feu son ancienne moto. Dans les années 60 des gitans ferrailleurs devaient lui racheter en échange de pièces pour une 2 cv. Il leur laissa récupérer la partie-cycle, mais conserva le moteur et la boite. La transaction n’aboutit jamais et l’échange en resta là. Le moteur fut oublié dans un coin de la grange.


1989, nous allâmes voir le frère en question et le fameux moteur. Je découvris alors les restes d’une magnifique Monet & Goyon culbutée.
Il y avait le moteur complet, la boite de vitesses et le magnifique carter 'luxe" de transmission primaire en aluminium coulé.

Je concluais l’affaire pour 100 frs (15 Euros). Le frère de mon oncle me confia alors au sujet du moteur ”s’il avait été bloqué je l’aurai jeté.”
Je ramenais ma trouvaille et commençait a en faire l’inventaire.
Les carters moteurs portaient frappées à son embase de cylindre les lettres “LS5 101108” et “LS5” à l’avant; j’avais à faire à une 500 cc. Remonté à Paris, je commençais à chercher une partie-cycle pour ce moteur dans l’espoir de reconstruire une moto.
J’appris par mon oncle que son frère âgé, était décédé trois semaines après l’achat ! La Monet Goyon avait échappé au ferraillage de peu !

Ce fut bien des années plus tard que je trouvais grâce aux petites annonces une partie-cycle de L5A du coté de Chaumont dans la Haute Loire.
Je me payais le voyage aller et retour pour ramener ces pièces.
Déception en rentrant à la maison, le moteur ne se montait pas dans cette partie-cycle ! Celui du vieux “compresseur” de mon oncle oui ! J’essayais d’approfondir mon moteur pourtant frappé LS5. Quid de ces numéros ?
Je revendais ma partie-cycle inutile à prix de revient à un passionné de Monet goyon. Je trouvais de ça de là quelques pièces pour ma machine: 3 boites de vitesses LS et LSS, réservoir 500, embrayage, cylindre LS5, culasse 350/500 culbutée, etc.. futures monnaies d’échange.
Une 350 fut trouvée en Normandie. Arrivé sur place le moteur ne faisait plus partie du prix ! Pire, rentré chez moi la partie cycle était celle d’une PS47 (cadre 250 cc)!
Je trouvais une 350 Koelher Escoffier KAL4 au fin fond du département de l’Eure, que j’achetais, espérant bien y greffer le beau moteur culbuté.  Mais à y réfléchir, la KAL4 étant complète d’origine, tournante et avec ses papiers, je préférais la garder complète que de la vampiriser.
Je dénichais un an plus tard une autre partie-cycle du coté d’Orléans. Je sautais sur mon téléphone et bien qu’ayant la primeur je m’entendis dire “c’est le premier qui met l’argent sur la table qu’il l’emportera”. Je ne pouvais descendre que le samedi, c’était râpé !

Des mois s’écoulent, je passe une annonce pour mes recherches et je reçois un unique appel. Un dentiste du coté de Clermont Ferrand. Une partie-cycle de 350 accidentée ...
Je conclus l’affaire en envoyant un chèque. Un ami transporteur me remontera tout cela.
Déception en arrivant, outre la rouille généralisée, la moto a dû brûler, la fourche est tordue et les soudures arrachées. Il manque ... je rappelle mon vendeur qui fait la sourde oreille !
Je réussirai tout de même à trouver des roues et une fourche complète pour ma LS4L à Motosalon. Le puzzle se remonte enfin.  Le réservoir manquant fut trouvé sur un site de ventes aux enchères bien connu mais dans un état bien avancé (rouille généralisée). J'en  cherche tout de même un en meilleur état et festonné !

C’est ce moteur 350 LS4L et la longue quête menée pour le compléter qui me fit m’intéresser à la marque Monet & Goyon.
Ayant d’autres machines en chantier, en 2017 la pauvre LS4L se complète, mais est toujours en attente de restauration.

 

PUCH 250 S4 1938

Arrivée avec l'Armée Allemande en 1940 cette belle moto autrichienne a été trouvée au fin fond de la Seine et Marne.

Cette moto sous des apparences désuettes possède nombre de particularité techniques :

En fait il s'agit d'une moto (civile) de sport à double piston et chambre de combustion unique (moteur en "U") et embrayage dans le moyeu de la roue arrière !! (voir dessin)

Autre inovation technique de l'époque, une pompe à huile monsieur Yamaha et son autolube n'a rien inventé !

Schéma de principe ci-contre.

A SUIVRE prochainement

Sunbeam S8 500 cc

IFA BK 350

 

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